Le passage de la simple exportation de matières premières brutes à la production de produits finis en Afrique ouvrirait la voie à de multiples avantages. Non seulement cela permettrait de créer des emplois locaux et d’encourager l’entrepreneuriat, mais cela contribuerait également à augmenter les recettes d’exportation minière. En effet, les produits transformés offriraient une meilleure valeur sur les marchés internationaux, renforçant ainsi la position des pays africains dans le commerce mondial.

Pour concrétiser cette vision, l’Afrique peut s’appuyer sur des procédés industriels éprouvés tels que la fusion, le raffinage, la réduction, la calcination et le broyage. Par exemple, le cobalt pourrait être transformé en cathodes de batteries pour les véhicules électriques, le manganèse en alliages d’acier pour la construction, et le platine en catalyseurs essentiels à l’industrie automobile.

Cependant, il est crucial d’investir dans des infrastructures adaptées, des équipements modernes et la formation de ressources humaines qualifiées pour tirer pleinement parti de ce potentiel. En mobilisant les ressources nécessaires et en favorisant la collaboration entre les secteurs public et privé, l’Afrique pourrait se positionner comme un acteur majeur de la transformation industrielle des extraits miniers, et cela, à l’échelle mondiale.